
Il est indéniable que la mort d’un être cher peut être à l’origine de problèmes de santé. On peut alors dire que c’est la conséquence d’un deuil mal vécu. En réalité, plus vite une personne arrive à faire son deuil, plus vite elle se retrouve à l’abri des conséquences négatives sur sa propre vie. Au contraire, une personne qui n’arrive pas à sortir du processus de deuil peut voir sa santé physique et psychologique se dégrader. Nous allons justement vous parler un peu plus des conséquences négatives d’un deuil mal vécu dans cet article.
Comment éviter les conséquences négatives d’un deuil ?
Généralement, la solution, c’est de faire son deuil. Autrement dit, il faut trouver le moyen de traverser les différentes étapes du deuil que nous allons décrire dans le paragraphe suivant, jusqu’à ce qu’on soit guéri complètement. Afin de l’accélérer, il est généralement conseillé de participer activement à la préparation des obsèques. En effet, outre les préparations prises en charge par les agences funéraires, les membres de la famille peuvent toujours s’occuper de choisir les fleurs par exemple, de faire appel à des professionnels pour filmer les obsèques ou de concevoir et de commander les remerciements de décès.
Les 7 étapes du deuil
D’après certains spécialistes, l’être humain normal traverse 7 phases après l’annonce de la mort d’un proche. Ces 7 phases correspondent en réalité au parcours vécu jusqu’à ce qu’on soit guéri de la douleur causée par la perte. Chacun vit ces différentes phases à son rythme, selon son état de santé psychologique, selon ses relations avec le défunt, etc.
Ces 7 phases sont :
- Le choc, souvent douloureux où les larmes sont parfois impossibles à contenir ;
- Le déni, où on ne veut pas et on ne peut pas accepter qu’on cherche des alternatives de réalité dans son cerveau ;
- La colère, envers les personnes qu’on croit responsables, que ce soit des médecins ou des proches qu’on accuse de ne s’être pas bien occupés du défunt ;
- La dépression et la tristesse, où on peut se renfermer sur nous-mêmes et où notre corps commence vraiment à ressentir les conséquences néfastes ;
- La résignation, où on émet pour la première fois des signes positifs par rapport à la tragédie ;
- L’acceptation, ou la manifestation de notre volonté d’aller de l’avant ;
- La reconstruction, où on commence vraiment à entrevoir notre vie future sans le défunt.
C’est lorsqu’une personne reste bloquée quelque part dans ce processus qu’on peut dire qu’un deuil est mal vécu. Très souvent, c’est surtout dans la phase de dépression et de tristesse que certaines personnes n’arrivent pas à avancer. Toutefois, il arrive aussi que d’autres restent longtemps dans le déni, où des troubles psychologiques graves peuvent apparaître.
Quelles peuvent être les conséquences possibles ?
La dépression et le stress sont généralement les conséquences directes de la perte d’un proche. Ces dernières peuvent être légères lorsque la personne ne souffre que d’insomnies par exemple. Il peut s’en suivre des états de fatigue, des maux de têtes, des problèmes d’appétits, etc. Attention, dans sa forme la plus grave, la dépression et le stress peuvent conduire jusqu’au suicide. Mais d’un autre côté, certaines personnes victimes de dépression et de stress, liés à la perte d’un être cher, peuvent aussi sombrer dans l’alcool et dans des comportements délinquants.
La dépression et le stress peuvent aussi amener une personne à s’enfermer sur elle-même. C’est la conséquence d’une vision trop pessimiste de sa propre existence après la perte d’un conjoint par exemple. Cette personne peut alors négliger sa vie professionnelle et s’auto-saboter en quelque sorte. Ce qui peut le mettre en danger financièrement parlant. Finalement, ce type de comportement peut lui détruire sa vie.
Il est aussi possible pour une personne qui vit mal un deuil de contracter certaines maladies. L’état de stress dans lequel cette personne est en est la principale cause. Ces maladies peuvent prendre plusieurs formes, allant de simples dépressions qui peuvent se soigner assez facilement, à de véritables maladies physiques comme des problèmes cardiovasculaires. Chez les personnes âgées surtout, près de 40% d’entre eux souffrent de problèmes psychologiques dans l’année qui suit la perte d’un conjoint, d’un parent ou d’un enfant.